Les anomalies auraient à chaque fois été repérées au décollage, en Érythrée, en Tunisie et en Egypte, croit savoir le journal, qui ne cite pas ses sources. Le système de communication et de surveillance Acars aurait signalé des dégagements de fumée.
Une source proche de l'enquête égyptienne a cependant démenti jeudi l'existence de ces alarmes. Ce type d'alerte a cependant été déclenché durant le vol fatal, ce qu'avait déjà confirmé le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).
>> Des fumées détectées dans l'avion d'EgyptAir juste avant sa disparition
Atterrissages d'urgence
D'après France 3, qui fait également état de trois alertes dans les 24 heures précédant sa disparition, l'appareil a été contraint de faire demi-tour et de se poser en urgence "à au moins trois reprises". Le Parisien ne mentionne pas cette information, et signale, au contraire, que les alertes n'ont pas modifié les programmes de vol des pilotes.
Selon les sites de suivi des vols, l'airbus est toujours arrivé à l'heure à destination lors de ses dernières liaisions.
fb/mre avec reuters
Première boîte noire détectée
La Marine française a détecté mercredi le signal d'une des boîtes noires du vol Paris-Le Caire d'EgyptAir qui s'est abîmé en Méditerranée il y a 12 jours, mais il faudra attendre au moins une semaine avant de pouvoir les repêcher.
Pour cela, il faudra attendre l'arrivée d'un autre bateau, spécialement équipé pour faire remonter à la surface les deux enregistreurs de vol, a averti le ministère de l'Aviation civile égyptienne.