"Nous confirmons que cette campagne se poursuivra jusqu'à la libération de chaque pouce de territoire de Manbij et de ses environs", dit un communiqué rédigé au nom des Forces démocratiques syriennes (FDS) et d'un "conseil militaire de Manbij".
Le texte a été lu jeudi sur les rives de l'Euphrate par un commandant rebelle, qui a ajouté que la ville serait placée sous le contrôle d'un conseil civil une fois libérée. Cette offensive avait été annoncée la veille par des responsables américains.
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"Nous exhortons notre peuple dans la ville de Manbij à rester éloigné de tous les centres et des positions où sont présents les terroristes de Daech parce qu'ils seront la cible de nos forces", dit le communiqué. "Nous appelons aussi notre peuple de Manbij à offrir son aide à nos forces", ajoute le texte.
Un commandant a déclaré que tous les groupes ethniques de la région, Arabes, Kurdes, Turkmènes, Adyguéens, étaient représentés au sein du conseil militaire de Manbij. Les FDS sont composées en majorité de combattants kurdes des YPG.
reuters/mre
Couper les accès de l'EI
L'opération sur la poche de Manbij, qui a commencé mardi après plusieurs semaines de préparatifs discrets, vise à couper l'accès de l'EI au territoire syrien le long de la frontière turque, que les djihadistes utilisent pour assurer la circulation des combattants étrangers.
Daech contrôle une bande frontalière de 80 kilomètres de long qui s'étend à l'ouest de Djarablous. Djarablous est elle-même située au nord de Manbij.
Pas de participation turque
De source militaire turque, on explique qu'Ankara a été informé de l'opération par Washington et que la Turquie ne peut y participer en raison de la participation des milices kurdes et parce que la poche de Manbij est au-delà de la portée de l'artillerie stationnées en Turquie.