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Damas autorise l'envoi d'aide humanitaire à onze villes assiégées

Une rue d'Alep bloquée par des sacs de sable utilisés comme barrières. [Hosam Katan]
Une rue d'Alep bloquée par des sacs de sable utilisés comme barrières. - [Hosam Katan]
La Syrie a autorisé jeudi les Nations unies et la Croix-Rouge à envoyer dans le courant de juin des convois d'aide humanitaire dans au moins onze des 19 villes encerclées par son armée.

Le mois dernier, les Etats membres du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), dont la Russie et les Etats-Unis, avaient convenu que le Programme alimentaire mondial (Pam) pourrait larguer de l'aide aux localités assiégées si celle-ci ne pouvait être acheminé par voie terrestre.

L'opposition syrienne met de son côté en garde sur le fait que le gouvernement de Bachar al Assad pourrait autoriser des livraisons d'aide ponctuelles pour alléger la pression internationale, avant de refermer à nouveau les portes.

Livrer l'aide par hélicoptère

L'ONU envisage d'utiliser des hélicoptères pour livrer de l'aide humanitaire vitale aux villes assiégées en Syrie, à la veille d'une réunion du Conseil de sécurité vendredi pour trouver les moyens de secourir les habitants affamés dans le pays en guerre.

Selon l'ONU, près de 600.000 personnes vivent dans 19 zones ou localités en Syrie encerclées par les belligérants, principalement par les troupes du régime, et près de quatre millions dans des zones difficiles d'accès.

agences/fb

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Liste des localités

La mission syrienne auprès de l'Onu établit une liste des localités auxquelles l'accès est désormais autorisé, dont le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk près de Damas et la ville de Madaya à la frontière libanaise, mais aussi les villages chiites de Foua et Kefraya, qui sont eux encerclés par les insurgés.

Daraya n'a plus reçu d'aide alimentaire depuis 2012 et les Nations unies ont fait savoir que le départ d'un convoi humanitaire programmé vendredi avait été repoussé.

Larguage d'armes et de munitions

Les avions de la coalition internationale ont largué des munitions aux rebelles qui combattent l'organisation Etat islamique (EI) au nord d'Alep et tentent d'empêcher les jihadistes d'entrer dans la ville de Marea, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

Un responsable américain de la Défense a confirmé le largage des munitions au rebelles près de Marea, mais a démenti qu'il s'agissait d'un premier largage et la présence des armes légères et antichars.