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L'Espagne ouvre à son tour des enquêtes basées sur la "liste Falciani"

Hervé Falciani avait expliqué avoir transmis ces données pour aider les gouvernements à traquer les fraudeurs. [EPA/Keystone - Jean-Christophe Bott]
Hervé Falciani avait expliqué avoir transmis ces données pour aider les gouvernements à traquer les fraudeurs. - [EPA/Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le Tribunal suprême espagnol a annoncé vendredi avoir ouvert des enquêtes pour évasion fiscale à l'encontre de 40 individus ou familles dont les noms figurent sur la "liste Falciani".

Après la France, l'Autriche, la Belgique et l'Argentine, l'Espagne devient le cinquième pays à lancer des investigations en s'appuyant sur la liste de clients de la filiale suisse de banque privée de HSBC, fournie par le Français Hervé Falciani, ex-employé de la banque.

La police espagnole a, sur ordre de la justice, effectué une perquisition au siège madrilène de la banque Santander dans l'espoir d'y trouver des documents liés à un certain nombre de comptes visés par l'enquête. Santander a dit collaborer avec les enquêteurs.

Condamné à cinq ans de prison

Hervé Falciani avait expliqué avoir transmis ces données pour aider les gouvernements à traquer les fraudeurs qui se servent de comptes en Suisse pour se soustraire au fisc.

Il a été condamné fin novembre à 5 ans de prison en Suisse pour soustraction de données, espionnage économique aggravé, violation du secret commercial et violation du secret bancaire. Il ne devrait pas purger sa peine en Suisse.

ats/ptur

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