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Les grèves semblent refluer dans les transports en France

Les syndicats des transports ont occupé mercredi la gare de Lyon à Paris.
Les syndicats des transports ont occupé mercredi la gare de Lyon à Paris.
La mobilisation contre le projet de réforme du droit du travail a marqué le pas vendredi dans les transports en France, notamment à la SNCF où le taux de grévistes est tombé à 10,5%, selon la direction.

A la SNCF les deux principaux syndicats, CGT et Sud-Rail, ont maintenu leur mobilisation, rejetant un appel à la "solidarité" avec les Français touchés par les inondations lancé par le président de la compagnie ferroviaire, Guillaume Pepy.

Une éventuelle suspension "reste largement aujourd'hui de la responsabilité du gouvernement, du patronat et de la direction", lui a répondu dans un communiqué la CGT.

Recul du taux de grévistes

En dépit de la faible participation, le mouvement a provoqué sur le réseau ferroviaire des perturbations du même ordre que les deux jours précédents, avec six TGV sur dix en circulation, un tiers des Intercités et la moitié des TER.

Depuis le début de cette grève reconductible, le taux de grévistes a reflué - il s'élevait à 17% mercredi - et le syndicat réformiste Unsa, satisfait des "éclaircissements" obtenus de la direction, a suspendu jeudi son préavis.

Aucune perturbation à la RATP

A la RATP, où a débuté jeudi une grève censée être illimitée à l'appel de la CGT, la direction n'a relevé aucune perturbation sur les réseaux de métro, de bus, de tramway ou de RER (lequel était en revanche affecté par les inondations).

Les contrôleurs aériens ont par ailleurs levé jeudi leur préavis pour ce week-end, mais l'intersyndicale des pilotes d'Air France a appelé le même jour à la grève du 11 au 14 juin pour défendre les rémunérations.

Les hôtesses et stewards d'Air France sont pour leur part appelés à la grève du 27 juillet au 2 août inclus, a annoncé vendredi soir l'intersyndicale PNC.

reuters/ptur

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Pas d'évolution en revanche dans les raffineries

Dans les raffineries, la situation n'a pas évolué depuis jeudi: quatre sites opérés par Total (Normandie, Grandpuits, Donges et Feysin) étaient vendredi à l'arrêt et la plateforme de La Mède (Bouches-du-Rhône) tournait à 80% de ses capacités.

Le mouvement anti-loi Travail touche aussi le secteur du traitement des déchets et des ordures ménagères, en particulier en Ile-de-France où trois des quatre principaux centres sont bloqués. D'après la fédération CGT des services publics, la collecte et le traitement des déchets sont paralysés à Saint-Etienne (Loire), où quatre sites sont bloqués, de même qu'un dépôt de bennes à ordures à Toulouse.