Alors que dans moins de deux semaines, la Russie saura définitivement si ses athlètes pourront participer ou non aux Jeux olympiques de Rio, elle tente d'ici là de montrer qu’elle fait tout pour éradiquer le fléau du dopage.
Les cours sur la lutte antidopage auront lieu lors des leçons d’éducation physiques dans les écoles à travers le pays, mais aussi auprès des jeunes athlètes de plus 10 ans qui sont dans des académies sportives spéciales.
Campagne de sensibilisation
Pour changer l’attitude de la société russe face au dopage, le ministère des Sports annonce en fait une large campagne de sensibilisation: des formations complémentaires contre le dopage devraient aussi être organisées pour le personnel médical et ceux qui travaillent avec les fédérations sportives.
A quelques jours de la décision fatidique sur la participation des athlètes aux Jeux de Rio, l'agence russe antidopage a suspendu six haltérophiles russes testés positifs, dont deux anciennes championnes juniors. La Russie a déclaré qu’elle faisait tout pour se réformer et qu’elle n’avait rien à cacher. Mais Moscou continue d’affirmer qu’on ne peut pas parler en Russie d’un système de dopage organisé par l’Etat.
Isabelle Cornaz/lan