Les syndicats ont jusqu'au 14 juin prochain, journée de manifestation nationale, pour signer ce texte, qui revient sur l’organisation du temps de travail des cheminots.
Insatisfaits du projet, les syndicats Sud-Rail et FO ont annoncé dans la soirée avoir reconduit la grève mercredi pour le huitième jour consécutif, rapporte Francetvinfo. La CGT, premier syndicat à la SNCF, n'a en revanche pas donné de mot d'ordre.
"Il n'y a plus aucune raison qu'il y ait grève à la SNCF", a déclaré sur Europe 1 le président de l'entreprise publique, Guillaume Pepy. "Cette nuit on a eu des avancées, on a une protection de haut niveau" pour les salariés de l'entreprise ferroviaire, a-t-il jugé.
Il a précisé que le mouvement conduit par la CGT et Sud-Rail, deux des quatre syndicats de l'entreprise, avait coûté à ce jour plus de 300 millions d'euros.
Retour à la normale possible "dès demain"
"La CGT doit apprécier les avancées de cette nuit", a-t-il déclaré au sujet du syndicat qui, avec Sud-Rail et FO, continuait la grève.
Guillaume Pepy a estimé que le retour à la normale à la SNCF pouvait avoir lieu "dès demain ou après-demain". "Je suis 100% à mon poste", a-t-il ajouté, en réponse à une question sur des rumeurs selon lesquelles il avait mis sa démission dans la balance.
hend avec agences
Amélioration prévue
La SNCF prévoyait d'ores de déjà "une amélioration sensible" du trafic TGV mardi au moment où le taux de participation a nettement diminué lundi par rapport à la semaine passée, avec 8,5% de grévistes, au lieu de 17% mercredi ou de 10,5% vendredi.
Dans une interview au quotidien régional La Voix du Nord, le chef de l'Etat, François Hollande, déclare pour sa part que "nul ne comprendrait que (cette) grève se poursuive au détriment des comptes de la compagnie publique, du bon déroulement de l'Euro (de football)" et des usagers.