![Des Syriens déchargent un camion d'aide humanitaire à Daraya, le 10 juin 2016, dans cette image fournie par des opposants au régime de Bachar Al-Assad. [Local Council of Daraya City via AP]](https://img.rts.ch/articles/2016/image/7cnvom-27805917.image?w=1280&h=720 "Des Syriens déchargent un camion d'aide humanitaire à Daraya, le 10 juin 2016, dans cette image fournie par des opposants au régime de Bachar Al-Assad. [Local Council of Daraya City via AP]")
En Syrie, la distribution alimentaire à Daraya empêchée par des raids
Un convoi transportant de la nourriture est entré jeudi soir pour la première fois depuis 2012 dans la ville rebelle syrienne de Daraya, mais la distribution n'a pas eu lieu vendredi à cause de raids du régime.
Les aides alimentaires "remises au bureau de secours du Conseil local de la localité n'ont pas été distribuées en raison de l'intensité des bombardements. Cela n'a pas arrêté depuis le matin", a affirmé par internet un membre du Conseil de la ville assiégée qui fait office de conseil municipal.
Un mois de vivres
Neuf camions ont déchargé dans cette ville au sud-ouest de Damas "une aide alimentaire, dont des aliments secs et des sacs de farine, de l'aide non alimentaire ainsi que de l'aide médicale", a affirmé le Croissant Rouge syrien. Les vivres suffiraient "pour un mois".
D'après les Nations unies, les colis alimentaires sont destinés à 2400 personnes. Le convoi transportait aussi des produits sanitaires et de l'eau potable.
Mais le compte n'y serait pas, car si selon l'ONU, il y a 4000 habitants à Daraya, le Conseil assure que c'est le double qui y réside.
afp/olhor
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L'une des premières villes assiégées
Fief rebelle très symbolique, Daraya a été l'une des premières villes à se soulever contre le régime, et l'une des premières aussi à être assiégée.
Le 1er juin, un convoi d'aide humanitaire avait pu y entrer pour la première fois depuis 2012, mais sans nourriture, au grand désespoir de la population affamée.
Le gouvernement de Damas a jusqu'alors refusé de laisser entrer de l'aide à Daraya, qu'il tente depuis quatre ans de reprendre car elle est très proche de la base aérienne de Mazzé, siège des services de renseignements de l'armée de l'air.