Ces partenariats constituent un outil efficace pour la coopération avec les pays d'origine des migrants, a expliqué après la réunion la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga qui participait à la rencontre des 28.
La Suisse a engagé ce genre de partenariat avec la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Kosovo, le Nigeria et la Tunisie, a-t-elle détaillé.
Plus d'argent à disposition
Les pays européens placent "beaucoup d'espoirs" dans ces partenariats, a relaté la cheffe du Département fédéral de justice et police. Grâce à des accords sur mesure, Bruxelles souhaite améliorer sa collaboration avec certains pays d'Afrique et du Proche-Orient.
La Commission européenne a l'intention de mettre plus d'argent à disposition de ces pays. En contrepartie, les Etats partenaires devront tout faire pour retenir les migrants et réfugiés en route vers l'Europe et réadmettre plus facilement ceux qui se sont vu refuser l'asile. Les pays non-coopératifs seront sanctionnés.
ats/olhor
Avis contraires sur la clé de répartition
Ces mesures ne dispensent toutefois pas l'Union européenne de la nécessité de renforcer le système Dublin, a encore dit la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP).
Ce système, sérieusement mis à mal depuis le début de la crise migratoire, détermine quel pays est compétent pour quels requérants d'asile. La Suisse en fait partie.
La Commission avait proposé d'introduire une clé de répartition des réfugiés parmi les pays de l'UE, qui pourrait être activée en cas d'urgence. Mais cette suggestion avait été mal accueillie, en particulier par certains Etats d'Europe de l'Est. La Suisse en revanche s'est toujours prononcée en faveur d'une clé de répartition permanente.