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Le ciel européen perturbé par des grèves chez Air France et SAS

Un Airbus A380 d'Air France dans un centre de maintenance à l'aéroport Charles de Gaulle. [Philippe Wojazer]
Un Airbus A380 d'Air France dans un centre de maintenance à l'aéroport Charles de Gaulle. - [Philippe Wojazer]
Air France et la compagnie aérienne scandinave SAS subissent une grève de leurs pilotes. Les deux mouvements sociaux sont liés à des revendications salariales.

Quelque 20'000 passagers étaient bloqués samedi au deuxième jour de la grève des pilotes suédois de la compagnie aérienne scandinave SAS. Le mouvement a entraîné l'annulation de 159 vols.

"Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour empêcher une grève, mais nous n'avons malheureusement pas été en mesure de parvenir à un accord", a déclaré la porte-parole de SAS, Karin Nyman, dans un communiqué.

Après des mois de négociations, le syndicat SPF des pilotes suédois a rejeté la proposition des médiateurs en faveur d'une hausse salariale de 2,2%, alors que les pilotes réclament une augmentation de 3,5%.

80% des vols assurés chez Air France

Du côté d'Air France, le PDG de l'entreprise, Frédéric Gagey a assuré qu'environ 25% des pilotes d'Air France participaient samedi à un mouvement de grève pour défendre leurs rémunérations, et non pas 70% comme l'affirme le principal syndicat de pilotes.

La compagnie aérienne française prévoit d'assurer plus de 80% de ses vols samedi malgré la grève des pilotes prévue jusqu'à mardi inclus. Elle prévoit un programme équivalent pour dimanche.

reuters/mre

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Grève reconduite à la SNCF

Sur les rails français, les cheminots ont voté vendredi la reconduite de la grève pour tout le week-end, selon les syndicats.

Le trafic restera perturbé en province, et plus légèrement en région parisienne dans les trains de banlieue, et où le métro fonctionne normalement.

En cours depuis le 1er juin, cette grève est reconduite de jour en jour, malgré un accord en début de semaine sur les conditions de travail des cheminots.

Ramassage des ordures à Paris

A Paris, où une partie des éboueurs sont en grève depuis treize jours, le ramassage des ordures qui jonchent encore les rues, promis par la mairie, s'est poursuivi samedi matin.

La Ville de Paris a "redéployé" son dispositif afin de faire enlever les poubelles par des entreprises privées, mais le retour à la normale n'est pas pour tout de suite, alors que le principal centre d'incinération des déchets en banlieue sud-est de la capitale reste bloqué.

Des sites de traitement des déchets sont également toujours bloqués dans le sud-est de la France, près de Marseille, selon les syndicats.