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Pour le président du CICR, la Syrie est loin "d'une quelconque perspective"

Le président du CICR, Peter Maurer. [Keystone - Martial Trezzini]
Le président du CICR, Peter Maurer. - [Keystone - Martial Trezzini]
Le président du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, a peu d'espoir de voir la violence diminuer en Syrie. Le pays est loin d'avoir une "quelconque perspective", prévient-il dimanche.

"La dynamique dans son ensemble n'indique pas que la guerre pourrait bientôt se terminer", explique Peter Maurer dans un entretien accordé au journal alémanique SonntagsBlick. Il n'a aucune raison de donner le signal de fin d'alerte pour ce conflit, les négociations de paix à Genève restant précaires.

Le président du CICR ne mâche pas ses mots en parlant de la trêve, convenue en début d'année. "Ce cessez-le-feu n'en était pas un du tout. Je le considère comme une suspension partielle des hostilités".

Un travail humanitaire difficile

Le CICR fait face à l'action humanitaire la plus compliquée en Syrie. L'ampleur de la destruction après seulement cinq ans de guerre civile est frappante, détaille-t-il. "C'est probablement une des raisons pour lesquelles le conflit syrien provoque un tel déplacement de population", indique Peter Maurer.

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Depuis l'éclatement de la guerre civile en Syrie, environ 400'000 personnes ont perdu la vie. Des millions d'autres ont été chassées de leur pays.

ats/gchi

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