"La dynamique dans son ensemble n'indique pas que la guerre pourrait bientôt se terminer", explique Peter Maurer dans un entretien accordé au journal alémanique SonntagsBlick. Il n'a aucune raison de donner le signal de fin d'alerte pour ce conflit, les négociations de paix à Genève restant précaires.
Le président du CICR ne mâche pas ses mots en parlant de la trêve, convenue en début d'année. "Ce cessez-le-feu n'en était pas un du tout. Je le considère comme une suspension partielle des hostilités".
Un travail humanitaire difficile
Le CICR fait face à l'action humanitaire la plus compliquée en Syrie. L'ampleur de la destruction après seulement cinq ans de guerre civile est frappante, détaille-t-il. "C'est probablement une des raisons pour lesquelles le conflit syrien provoque un tel déplacement de population", indique Peter Maurer.
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Depuis l'éclatement de la guerre civile en Syrie, environ 400'000 personnes ont perdu la vie. Des millions d'autres ont été chassées de leur pays.
ats/gchi