"Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes", a affirmé Barack Obama lors d'une très brève allocution en direct de la Maison Blanche peu avant que le groupe Etat islamique ne revendique la tuerie.
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Cette attaque est une attaque contre tous les Américains, a ajouté le président. Il a également ordonné que les drapeaux sur tous les bâtiments fédéraux soient mis en berne en hommage aux victimes. Le président Obama a estimé que "le FBI avait bien fait d'ouvrir une enquête pour terrorisme".
Il a également dit ne pas avoir d'avis définitif sur les motivations du tireur. Le FBI est chargé de l'enquête, a souligné le président.
Le tireur a été identifié par les médias comme un citoyen américain d'origine afghane, âgé de 29 ans. Le tireur a agi seul et a été tué lors d'un échange de coups de feu avec la police. Il aurait fait allégeance au groupe Etat islamique lors d'un appel au numéro des services d'urgence 911, selon CNN et NBC.
Trump à l'affût
Donald Trump, le candidat du parti républicain à la présidentielle américaine a quant à lui remercié dans un tweet dimanche les gens qui le "félicitent d'avoir eu raison sur le terrorisme islamique radical". Et d'ajouter: "Mais je ne veux pas de félicitation, je veux de la vigilance et de la sévérité. Il nous faut être intelligents!".
Le fusil d'assaut AR-15, utilisé par le tueur d’Orlando, est justement l'arme qu'a voulu interdire la Maison Blanche, mais les républicains du Congrès s'y étaient opposés. Pour le politologue Daniel Warner, Hillary Clinton devrait s'emparer du débat sur les armes pour sa campagne.
Le monde condamne
De nombreux chefs d'Etat et de gouvernement ont condamné dimanche la tuerie d'Orlando et exprimé leur "solidarité".
Le président français, François Hollande, "condamne avec horreur la tuerie (...) et exprime le plein soutien de la France et des Français aux autorités et au peuple américains dans cette épreuve."
Le Premier ministre britannique David Cameron, sur son compte Twitter, s'est dit "horrifié par les récits de la tuerie de cette nuit à Orlando. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles."
Le président russe Vladimir Poutine parle de "crime barbare" et présente ses condoléances aux familles des victimes.
Ashraf Ghani, le président de l'Afghanistan, le pays d'origine de la famille du tueur présumé, "condamne cette horrible attaque à Orlando, rien ne peut justifier de tuer des civils. Mes pensées vont aux familles, aux victimes, ainsi qu'au peuple et au gouvernement américains".
Le pape François, via son porte-parole Federico Lombardi, a, lui, déclaré que "le terrible massacre qui a eu lieu à Orlando et qui a fait de très nombreuses victimes innocentes a suscité (...) des sentiments très profonds d'exécration et de condamnation, de douleur, de trouble devant cette nouvelle manifestation d'une folie meurtrière et d'une haine insensée".
agences/olhor