Dans la foulée de la fusillade d'Orlando, qui a fait 49 morts, le magnat de l'immobilier Donald Trump, candidat à l'investiture républicaine, a notamment proposé de suspendre l'immigration en provenance de régions du monde "ayant un passé avéré de terrorisme", sans donner de précisions sur la portée exacte d'une telle initiative.
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Jugeant que Barack Obama n'était "pas assez dur, ou pas assez intelligent", le candidat a vivement critiqué le président pour son refus d'utiliser le terme "islam radical".
"Distraction politique"
"Appeler une menace par un nom différent ne le fait pas disparaître! C'est une distraction politique!", a réagi Barack Obama, très remonté, à l'issue d'une réunion avec les principaux membres de son équipe de sécurité.
"Allons-nous commencer à traiter tous les musulmans américains différemment? Allons-nous les soumettre à une surveillance particulière? Allons-nous les discriminer en raison de leur foi? Jusqu'où cela ira-t-il ?", a-t-il ajouté, sans jamais citer Donald Trump nommément.
Hillary Clinton a aussi dénoncé les propos du candidat républicain:
agences/lan
Obama appelle le Congrès à interdire la vente d'armes de guerre
Barack Obama a par ailleurs invité les parlementaires américains à durcir la législation sur les ventes d'armes, en rétablissant notamment l'interdiction du
commerce des armes semi-automatiques, pour éviter la réédition de massacres comme celui d'Orlando.
"Si nous voulons vraiment aider les forces de l'ordre à protéger les Américains des extrémistes qui se sont radicalisés ici, des tragédies qui se sont produites à San Bernardino et maintenant à Orlando, il y a un bon moyen de le faire", a déclaré le président des Etats-Unis après un entretien avec ses conseillers à la sécurité nationale.