Le Centre de crise belge, qui a aussi fait état de cette alerte anti-terroriste, ne prévoit pas pour le moment de relever le niveau d'alerte en Belgique à son stade le plus élevé.
Selon le journal belge La Dernière heure, le message transmis à la police indique que les "combattants auraient quitté la Syrie il y a environ une semaine et demie afin de rejoindre l'Europe via la Turquie et la Grèce, en bateau, sans passeport".
Attaque "imminente" redoutée
"Ces personnes se sépareraient en deux groupes, l'un pour la Belgique, l'autre pour la France, afin d'aller commettre des attentats", ajoute le message, selon lequel "ces personnes seraient déjà en possession de l'armement nécessaire et leur action serait imminente".
Par ailleurs, le terroriste des attentats de Bruxelles emprisonné, Mohamed Abrini, correspondait en cachette avec un autre suspect. Un codétenu a intercepté un courrier où Abrini avait écrit "Il y a quelque chose qui bouge en France", toujours selon La Dernière heure.
Le Premier ministre français a, lui, déclaré mercredi que d’autres innocents perdront leur vie", après l'assassinat d'un policier et de sa femme par un homme se réclamant du groupe Etat islamique.
ats/grin