Appuyées par des raids de l'armée de l'air syrienne et de l'aviation russe, les forces pro-régime sont parvenues à reprendre mercredi Zeitan et Khalassa au sud-ouest d'Alep. Elles avaient perdu ces deux villages quelques heures plus tôt, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les djihadistes du Front al-Nosra (Al-Qaïda) ont toutefois lancé une nouvelle contre-attaque mercredi matin pour reprendre Khalassa, a indiqué l'OSDH.
L'ONU accusée de "capituler" devant le régime
Une cinquantaine d'organisations syriennes d'opposition ont accusé mercredi l'ONU de "capituler" devant le régime concernant l'accès de l'aide aux victimes du conflit en Syrie.
Le coordinateur humanitaire de l'ONU en Syrie a réagi mercredi en affirmant qu'il serait "suicidaire" d'envoyer des convois humanitaire sans autorisation.
Plus de 280'000 personnes sont mortes depuis 2011 dans le conflit en Syrie. Des millions d'autres ont été poussées à la fuite.
ats/grin
Rapport très critique sur l'ONU
Un rapport très critique de 50 pages a été rédigé par Syria Campaign et signé par 55 organisations hostiles au régime, comme les "Casques blancs" qui sont la défense civile dans les zones rebelles ou le Centre de documentation des violations.
Affirmant se baser sur des interviews avec des membres actuels ou anciens de l'ONU ainsi qu'avec d'autres travailleurs humanitaires, le rapport affirme que l'action de l'ONU en Syrie "viole les principes humanitaires et risque d'attiser le conflit".
En particulier, le rapport affirme que l'ONU "a perdu de vue les valeurs humanitaires vitales d'impartialité, d'indépendance et de neutralité".
Les USA s'impatientent face à la Russie
Le chef de la diplomatie américaine John Kerry a adressé mercredi une mise en garde à la Russie dans le conflit syrien, affirmant que la "patience" de Washington était "très limitée" s'agissant du sort du président Bachar al-Assad.
Bien que parrains de la trêve et du processus de paix, les États-Unis et la Russie s'opposent sur la question cruciale du départ d'Assad.
Pour Washington, le départ du président syrien n'est pas négociable, alors que pour le Kremlin, seuls les électeurs syriens ont le droit de décider de son sort.