Police et organisateurs s'accordaient pour chiffrer à environ 7000 personnes les manifestants massés en contrebas du Parlement grec, un afflux jugé "satisfaisant" mais un peu décevant par l'un des animateurs.
A Thessalonique, la métropole du nord du pays, à peine une centaine de personnes avaient répondu à l'appel à manifester.
Classes moyennes dans les rues
Peu de jeunes, des manifestants issus du secteur privé: à Athènes, le rassemblement a surtout attiré les classes moyennes supérieures, laminées par les hausses de taxes imposées par le gouvernement Tsipras sous la pression des créanciers du pays, l'Union européenne et le Fonds monétaire international.
Réélu l'an dernier sur la promesse de rompre avec l'austérité, Alexis Tsipras a négocié en mai un nouvel accord avec l'UE et le FMI prévoyant d'injecter 10,3 milliards d'euros dans les rouages grippés de l'économie nationale. En contrepartie, le Premier ministre a concédé de douloureuses réformes.
afp/tmun