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Des morceaux de l'avion d'EgyptAir écrasé il y a un mois ont été localisés

Seule l'analyse des débris de l'avion, des corps et, surtout, des deux enregistreurs de vol permettra de faire la lumière sur les raisons du crash d'Egyptair. [EPA/Helen Rimmer/British Ministry of Defence]
L'avion d'Egyptair s'était abîmé en Méditerranée le 19 mai dernier. - [EPA/Helen Rimmer/British Ministry of Defence]
Un navire de recherche en eau profonde a localisé plusieurs points où reposent des débris de l'avion d'EgyptAir qui s'est abîmé en Méditerranée le 19 mai, a annoncé mercredi la commission d'enquête égyptienne.

Le navire a fourni aux enquêteurs les premières images de l'épave, a ajouté la commission. L'équipe de chercheurs à bord du navire va, sur cette base, pouvoir établir une cartographie des points principaux où reposent les débris.

Les boîtes noires, qui cesseront d'émettre le 24 juin, n'ont en revanche pas été retrouvées. Un bâtiment de la Marine française, le Laplace, avait détecté le 1er juin le signal d'une d'entre elles.

>> Lire : Le signal d'une boîte noire du vol d'EgyptAir a bel et bien été détecté

L'hypothèse de l'attentat, initialement mise en avant par l'Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l'incident technique: des alertes automatiques avaient en effet été émises par l'appareil deux minutes avant sa chute.

>> Lire : Plusieurs anomalies détectées dans les 24 heures avant le crash d'EgyptAir

L'Airbus A320 reliant Paris au Caire s'est abîmé avec 66 occupants, dont 40 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar pour des raisons encore indéterminées.

agences/gchi

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Une majorité d'Egyptiens et de Français étaient à bord

Quarante Egyptiens, dont l'équipage, et 15 Français se trouvaient à bord du vol MS804 d'EgyptAir. Parmi les victimes figurent aussi deux Irakiens, deux Canadiens ainsi que des ressortissants d'Algérie, de Belgique, de Grande-Bretagne, du Tchad, du Portugal, d'Arabie saoudite et du Soudan.