Un réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim arrêté par précaution
EDF a procédé à l'arrêt du réacteur 2 de la centrale de Fessenheim le 13 juin dernier afin de réaliser des "investigations complémentaires", a déclaré jeudi l'Autorité française de sécurité nucléaire.
Les investigations sont réalisées dans le cadre de l'audit en cours sur les irrégularités détectées dans l'usine Areva du Creusot, en Saône-et-Loire.
Cet audit a été lancé fin 2015 après la découverte de défauts dans la composition de l'acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur en cours de construction par EDF à Flamanville (Manche). L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a prévu de se prononcer sur ces défauts à la fin de 2016 ou début 2017.
80 irrégularités
EDF a indiqué à l'ASN que 79 des 80 irrégularités identifiées à ce stade dans le cadre de cet audit "n'ont pas de conséquence sur la sûreté des réacteurs concernés". Reste à déterminer l'impact d'une "irrégularité" concernant un générateur de vapeur du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim.
La centrale nucléaire de Fessenheim doit être fermée avant 2016 (voir encadré), mais le groupe énergétique EDF pose comme préalable un accord sur son indemnisation.
>> Lire : EDF pose ses conditions avant de lancer la fermeture de Fessenheim
reuters/rens
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Ségolène Royal veut fermer Fessenheim en 2016
La fermeture de la doyenne des centrales nucléaires françaises à Fessenheim doit débuter comme prévu cette année, a déclaré jeudi la ministre de l'Energie Ségolène Royal.
Située sur une faille sismique à la frontière de la Suisse et de l'Allemagne, la centrale française, en service depuis 1977, suscite l'inquiétude des écologistes depuis des années.
Lors de sa campagne présidentielle, François Hollande avait promis que Fessenheim fermerait en 2016. La procédure de fermeture de la centrale, qui emploie 1100 personnes en direct, doit finalement commencer cette année, en vue d'une fermeture effective en 2018.