Barack Obama au chevet des survivants de la tuerie d'Orlando
Le président américain Barack Obama et le vice-président Joe Biden se sont rendus jeudi en Floride pour y rencontrer les survivants et les familles des victimes de la fusillade d'Orlando.
"Nos coeurs aussi sont brisés", a déclaré Barack Obama jeudi lors de sa visite à Orlando. Il a évoqué la douleur "indescriptible" des familles.
Avec Joe Biden, ils ont rencontré le propriétaire du Pulse, le club où a eu lieu l'attaque, ainsi que des membres du personnel. Deux d'entre eux ont trouvé la mort dans la fusillade qui a fait le week-end dernier 49 victimes et 53 blessés.
Les deux hommes politiques ont aussi remercié les forces de l'ordre et les secouristes pour leur travail durant l'attaque et ont déposé une gerbe de fleurs sur un mémorial créé pour les victimes de la tuerie.
Message envoyé au Sénat
Dans un discours, le président américain a appelé le Sénat à être "à la hauteur" concernant la législation sur les armes et à voter en faveur de textes encadrant plus strictement les ventes d'armes à travers le pays. Il a ajouté que le débat sur les armes à feu "devait changer".
"Les deux dernières attaques terroristes sur notre sol - Orlando et San Bernardino - ont été préparées chez nous. Nous allons devoir faire plus pour empêcher ce type d'événements de survenir", a déclaré le président américain. "Si nous n'agissons pas, nous assisterons à d'autres massacres dans ce genre parce que nous aurons choisi de les laisser se produire", a-t-il ajouté.
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agences/apyt
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Un vote lundi au Sénat
Les sénateurs seront invités à se prononcer lundi sur un texte visant à empêcher les terroristes potentiels d'acheter légalement des armes à feu.
Si le Congrès des Etats-Unis votait une mesure de contrôle des armes à feu, ce serait une première depuis plus de vingt ans. Une interdiction des armes d'assaut semi-automatiques est entrée en vigueur en 1994. Venue à expiration en 2004, elle n'a pas été renouvelée.
Les républicains, qui ont une majorité de 54 sièges sur 100 au Sénat, bloquent depuis des années toute initiative démocrate sur le contrôle renforcé des armes à feu en invoquant le droit de posséder une arme que garantit la Constitution américaine.