Le chef de l'Etat a également assuré, lors d'une cérémonie d'hommage à la préfecture des Yvelines située à Versailles, que "les violences qui sont commises contre les représentants de l'ordre public ne seront jamais impunies". Cette déclaration intervient après de nouveaux affrontements en marge de la manifestation contre la loi Travail mardi.
François Hollande a salué "deux fonctionnaires qui ne cherchaient ni gloire ni honneur mais qui faisaient leur devoir avec discrétion et rigueur. Deux héros du quotidien". "Il nous est insupportable de penser que ces existences si prometteuses ont été brutalement anéanties, victimes d'un terroriste habité par la haine", a-t-il ajouté.
Lutte implacable
Confirmant que les policiers et les gendarmes pourraient porter leur arme en dehors de leur service, même quand l'état d'urgence aura pris fin, il a assuré que "la France poursuivra son implacable lutte contre le terrorisme avec plus de détermination encore, en souvenir de leur sacrifice".
Les deux policiers ont été décorés de la Légion d'honneur lors de la cérémonie à laquelle participaient aussi notamment le Premier ministre Manuel Valls, et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Un policier se braque
A l'issue de la cérémonie, un policier a refusé de serrer la main à François Hollande et Manuel Valls. Il aurait eu ce comportement pour déplorer le manque de moyens dont souffre la police française.
ats/hend
Le gouvernement écarte toute faille
Le gouvernement a écarté toute faille dans le suivi du tueur, soulignant la difficulté de déceler le passage à l'acte "solitaire" en matière terroriste.
Dès 2011, le tueur présumé disait vouloir partir "à la chasse" aux mécréants. Placé sur écoute à plusieurs reprises, il était toujours surveillé, lundi, quand il a revendiqué le double assassinat.