Certains sénateurs ont contesté le champ d'application de la loi, l'estimant trop restreint, dans la mesure où elle est limitée aux seules personnes dont la mort est imminente, en vain.
Le texte fait désormais du Canada l'un des quelques rares pays où les médecins sont légalement autorisés à aider certains de leurs malades à mourir.
Mort prévisible à court terme
La nouvelle loi a été mise en chantier après l'annulation par la cour suprême d'une interdiction du suicide médicalement assisté. Elle doit encore recevoir l'aval du gouverneur général du Canada, mais la procédure est une formalité.
Le gouvernement de Justin Trudeau a toutefois restreint le bénéfice de la mort assistée aux personnes dont la mort est raisonnablement prévisible à court terme. Les personnes atteintes de maladies dégénératives ne sont donc pas concernées en tant que telles.
Selon l'entourage du gouvernement, la nouvelle loi pourrait être élargie dans les années à venir.
ats/tmun