Les trois hommes qui faisaient partie des 12 personnes interpellées lors de ces opérations, ont également été inculpés de "participation aux activités d'un groupe terroriste" et placés en détention provisoire, alors que les neuf autres ont été remises en liberté après avoir été entendues, a précisé le parquet dans un bref communiqué.
Les neuf autres personnes qui avaient, comme eux, été "privées de liberté" après leur interpellation ont été relâchées après avoir été entendues.
Fan zones visées
Selon la chaîne de télévision privée flamande VTM, la menace visait en particulier les fan zones installées à l'occasion de la rencontre des Diables Rouges face l'Eire, samedi après-midi à Bordeaux (sud-ouest de la France).
Les perquisitions se sont déroulées dans 16 communes, principalement à Bruxelles mais aussi en Flandre (nord) et en Wallonie (sud). Elles ont eu lieu dans152 boxes de garage, mais "ni armes ni explosifs" n'ont été découverts.
Les enquêteurs sont notamment intervenus à Molenbeek, Schaerbeek et Forest, trois communes bruxelloises où les auteurs des attentats de Paris (130 morts) et de Bruxelles (32 morts) avaient des caches utilisées pour préparer les attaques.
Situation sous contrôle
Au cours d'une conférence de presse à l'issue d'un Conseil national de Sécurité, le Premier ministre Charles Michel a assuré que la situation était "sous contrôle". "Nous voulons continuer à vivre normalement, nous vivons normalement", a-t-il lancé.
Pour preuve, le gouvernement a décidé de "maintenir" les événements publics, dont ceux liés à l'Euro-2016, tout en les entourant de "mesures complémentaires et adaptées en matière de sécurité".
agences/hend