C'est le suspect lui-même qui a appelé la police en indiquant porter la ceinture, selon le quotidien Le Soir. L'alerte, déclenchée à 6h30, a été prise d'autant plus au sérieux que le centre commercial, City 2, faisait partie des sites mentionnés dans les médias belges comme une cible potentielle d'attaques.
L'homme arrêté serait un déséquilibré, a affirmé une source judiciaire à l’agence Belga. Appelés sur place, "les démineurs ont retiré la ceinture de l'individu et l'ont examinée. Il s'est avéré qu'elle contenait du sel et des biscuits", a expliqué le parquet de Bruxelles.
"Situation sous contrôle"
Le centre belge de gestion de crise, chargé de coordonner les mesures de sécurité, s'est réuni en présence du Premier ministre Charles Michel. Selon le centre, le niveau 3 d'alerte ainsi que les mesures de sécurité restent pour l'heure inchangés.
"Pour l'instant, la situation est sous contrôle", a dit le Premier ministre en quittant le centre de crise. "Les services de sécurité restent extrêmement vigilants".
"Quand quelqu'un évoque une ceinture avec une bombe, il faut prendre les événements au sérieux", a commenté le ministre de l'Intérieur Jan Jambon.
Transports perturbés
Plusieurs accès du métro situé sous le centre commercial en alerte ont été bloqués et de nombreux militaires armés étaient visibles dans la zone, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Des employés vêtus de gilets jaunes fluorescents indiquaient aux passagers l'unique sortie, embouteillée mais sans aucune panique perceptible de la part des usagers, qui pouvaient circuler sur le trottoir opposé à celui du centre commercial.
Un porte-parole de la police bruxelloise a indiqué que les magasins du secteur autour du centre commercial resteraient fermés jusqu'à nouvel ordre.
agences/gchi
Une capitale sous tension
Frappée le 22 mars dernier par le groupe Etat islamique avec un double attentat qui avait fait 32 morts et 300 blessés, Bruxelles vit au rythme des alertes terroristes et multiplie les opérations de police.
Lundi, six personnes ont été interpellées à Bruxelles dans le cadre de l'enquête sur l'attentat manqué du TGV Thalys reliant Amsterdam à Paris le 21 août 2015.
Dans la nuit de vendredi à samedi, une autre importante opération de police a vu l'interpellation de quarante personnes dans la nuit de vendredi à samedi. Parmi elles, trois hommes ont été inculpés samedi pour "tentative d'assassinat dans un contexte terroriste" et "participation aux activités d'un groupe terroriste".