"Nous devons occuper l'hémicycle de la Chambre jusqu'à ce qu'on puisse agir", a déclaré John Lewis, élu de Géorgie et figure du mouvement des droits civiques dans les années 1960, avant de s'asseoir sur le sol moquetté de l'assemblée avec plusieurs de ses collègues.
Le geste est spectaculaire dans une institution généralement respectueuse du protocole. Face à la rébellion des élus démocrates, le président de séance républicain a déclaré une suspension de séance.
Faire des armes à feu un thème central de la campagne
Les démocrates sont déterminés à faire le plus de bruit possible pour faire des armes à feu un thème central de la campagne, en vue des élections présidentielle et législatives du 8 novembre.
Ils demandent aux chefs républicains d'annuler les congés de la fête nationale du 4 juillet, les parlementaires devant quitter la capitale américaine ce jeudi soir.
"Nous resterons jusqu'à ce qu'ils se décident à organiser un vote", a déclaré la démocrate Karen Bass à MSNBC.
afp/grin
Propositions bloquées par les républicains
Après la tuerie d'Orlando, qui a fait 49 morts au Pulse, une boîte de nuit gay de la ville en Floride, les parlementaires démocrates ont déposé de multiples propositions de loi pour durcir les lois sur les armes à feu.
Par exemple, ils veulent généraliser les vérifications d'antécédents avant toute vente, ou interdire aux personnes figurant sur les listes de surveillance terroriste d'acquérir une arme.
Mais la majorité républicaine refuse ardemment toute remise en cause du droit de s'armer. Des propositions ont été rejetées lundi au Sénat, la chambre haute du Congrès.