Cette pétition, mise en ligne sur le site du Parlement britannique avant la consultation de jeudi, demande qu'un nouveau vote soit organisé si l'un des deux camps, le "Leave" ou le "Remain", obtient moins de 60% des suffrages et si la participation est inférieure à 75%.
Le référendum de jeudi a vu la victoire des partisans de la sortie britannique par 52% des voix avec un taux de participation de 72%.
Seuls les citoyens britanniques et les résidents du Royaume-Uni ont le droit de s'exprimer sur cette plateforme. Samedi après-midi, la pétition enregistrait plus de 3000 nouvelles signatures à la minute.
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Un débat au Parlement
Le site du parlement précise que les signataires sont pour la plupart originaires de régions fortement favorables au maintien, comme la capitale Londres.
Le Parlement britannique doit envisager la tenue d'un débat sur toute pétition qui réunit plus de 100'000 signataires.
Le Premier ministre britannique David Cameron, qui a annoncé sa démission pour la fin octobre, a toutefois indiqué qu'il n'y aurait pas de second référendum sur cette question.
reuters/kkub
Autres pétitions pour que "Londres reste dans l'UE"
Lancée après le verdict du référendum vendredi à l'aube, une autre pétition demande au maire de Londres, Sadiq Kahn, de "déclarer Londres indépendante du Royaume-Uni et poser sa candidature pour rejoindre l'UE".
Samedi, la pétition réclamant l'indépendance de la capitale britannique avait dépassé les 130'000 signatures.
"C'est parti comme une blague, un cri de frustration et de désespoir. Je pensais réunir 100 ou 200 signatures maximum. Je n'en reviens pas", explique l'initiateur de la pétition, James O'Malley, un auteur et journaliste freelance de 29 ans.
Son appel n'est pas resté isolé. Une autre pétition pour que "Londres reste dans l'Union européenne" atteignait les 16'000 signatures samedi midi. Un compte Twitter @London_Stays (Londres reste) milite dans le même sens.
Ces initiatives partent d'un constat simple: alors que le Royaume-Uni a voté à 51,9% pour un Brexit, les Londoniens se sont prononcés à 60% pour un maintien dans l'UE.