Gudni Johannesson, candidat sans étiquette qui fêtait ses 48 ans dimanche, avait revendiqué la victoire dans la nuit. Il devance une autre candidate sans étiquette, la femme d'affaires Halla Tomasdottir (27,9%).
Ce scrutin en un seul tour samedi permettait d'élire un successeur à Olafur Ragnar Grimsson, 73 ans dont 20 comme chef de l'État.
Déjà donné favori
L'historien de l'Université d'Islande a toujours été largement en tête des sondages dès l'annonce de sa candidature. Par rapport aux 45 à 49% des intentions de vote que lui prêtaient les sondeurs en fin de campagne, les résultats lui ont donné une avance moins confortable.
Les électeurs ont apprécié la sobriété et l'indépendance de ces deux néophytes, dans un pays en quête de renouvellement de sa classe politique.
Ancien Premier ministre sanctionné
En revanche, ils ont sanctionné l'ancien Premier ministre conservateur David Oddsson, quatrième (13,7%) derrière l'écrivain Andri Snaer Magnason (14,3%).
ats/kkub
Fonction protocolaire avant tout
La fonction présidentielle est surtout protocolaire en Islande. Des élections législatives, plus importantes, sont prévues à l'automne.