Au total, 11 membres du cabinet "fantôme" du Labour ont annoncé dimanche qu'ils avaient retiré leur soutien à Jeremy Corbyn, et présenté leur démission.
Parmi ces démissions figurent les responsables de l'Education, de la Santé, des Transports ainsi que le secrétaire d'Etat pour l'Ecosse de ce "gouvernement d'opposition".
Ces démissions interviennent après que Jeremy Corbyn a limogé dimanche matin Hilary Benn, son ministre des Affaires étrangères "fantôme", en l'accusant de préparer un coup de force contre lui au sein du Parti travailliste.
Manque d'implication pointé du doigt
Comme le Premier ministre conservateur David Cameron, obligé de démissionner vendredi, Jeremy Corbyn a fait campagne pour rester dans l'Union européenne.
Mais du bout des lèvres seulement, estiment certains élus dans l'appareil du parti qui lui reprochent particulièrement de ne pas avoir convaincu l'électorat ouvrier du Labour, dont plus d'un tiers (37%) a voté pour le Brexit.
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Cette révolte des caciques du Labour contre Jeremy Corbyn n'est pas une surprise.
Partisans d'une ligne plus au centre, ceux-ci sont en embuscade depuis neuf mois pour tenter de se débarrasser de ce chantre de la gauche radicale arrivé à la tête du Labour en septembre à la surprise générale mais avec un fort soutien populaire, persuadés qu'il s'agit d'une erreur de casting.
agences/kkub