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Le successeur de David Cameron connu au plus tard le 2 septembre

David Cameron à la dernière convention du parti conservateur en octobre 2015. [Reuters - Phil Noble]
David Cameron à la dernière convention du parti conservateur en octobre 2015. - [Reuters - Phil Noble]
Les conservateurs britanniques ont annoncé lundi que le remplaçant du Premier ministre David Cameron serait nommé d'ici le 2 septembre, accélérant le processus de succession.

"Le processus d'élection d'un nouveau leader du parti conservateur devrait commencer la semaine prochaine (...) et se conclura au plus tard le 2 septembre", a déclaré Graham Brady, responsable du calendrier au sein du parti. Les membres du parti intéressés par le poste ont jusqu'à jeudi pour s'annoncer.

Au lendemain du scrutin sur le Brexit, David Cameron avait annoncé qu'il démissionnerait d'ici octobre, assurant la transition politique durant trois mois.

Article 50 pas invoqué dans l'immédiat

Quatre jours après le vote choc en faveur du Brexit, les responsables britanniques cherchent à gagner du temps face à la montée des déchirements internes.

David Cameron a déclaré devant les parlementaires que Londres n'invoquera pas à ce stade l'article 50 du traité européen de Lisbonne, article qui lancerait le processus de retrait de l'Union européenne.

"Avant d'activer l'article 50, il faut que nous déterminions le type de relation que nous voulons avec l'UE", a estimé le Premier ministre.

>> Lire aussi : Le Royaume-Uni n'activera le Brexit que lorsqu'il jugera le moment opportun et Le Brexit, un chemin semé d'embûches qui pourrait durer de longues années

Un département Brexit créé

Alors que les Européens pressent pour un divorce rapide, Londres a également annoncé la création d'un département spécial au sein du gouvernement pour gérer la question du Brexit.

Le nouveau département "mènera un travail intensif sur les réformes nécessitant d'être mises en oeuvre afin de fournir des propositions et des avis à un nouveau Premier ministre", a précisé le gouvernement.

afp/tmun

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Pression sur le leader travailliste

La vague de défections qui touche la direction du Parti travailliste britannique fait peser une pression croissante sur son chef de file Jeremy Corbyn, auquel les frondeurs reprochent d'être en partie responsable de la victoire du "Leave" lors du référendum de jeudi en Grande-Bretagne.

Jeremy Corbyn, qui exclut de quitter ses fonctions, a indiqué dimanche que tout changement de direction devrait se faire suivant un vote démocratique et qu'il serait candidat à un tel scrutin. Lundi après-midi, 23 des 31 membres du "cabinet travailliste de l'ombre" avaient démissionné, selon des informations de la BBC.