Dans une résolution adoptée par 395 voix pour et 200 voix contre, les eurodéputés soulignent également que "la volonté exprimée par le peuple (britannique) doit être entièrement et scrupuleusement respectée".
Lors des débats de cette session extraordinaire, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a exhorté le Royaume-Uni à "clarifier le plus rapidement possible la situation" après le Brexit.
Le président de la Commission a également exclu que les conditions du divorce entre Londres et l'UE puissent faire l'objet de "la moindre négociation secrète", ni que Londres en fixe le calendrier. "C'est nous qui décidons de l'ordre du jour, pas ceux qui veulent quitter l'UE", a-t-il prévenu.
Session tendue
Dans leurs discours, les chefs des partis européens conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux s'en sont tous pris violemment aux partisans du Brexit, l'ultranationaliste Nigel Farage en tête. Ils les ont accusés de sacrifier une génération entière de Britanniques. Notre correspondante à Bruxelles a tweeté une partie des échanges:
L'Europe est prête à commencer la procédure de divorce dès aujourd'huiDonald Tusk, président du Conseil européen
"L'Europe est prête à commencer la procédure de divorce dès aujourd'hui. Sans enthousiasme comme vous pouvez l'imaginer. Ce n'est pas le scénario dont nous rêvions", a déclaré de son côté le président du Conseil européen Donald Tusk en arrivant mardi à un sommet européen à Bruxelles.
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agences/tmun
"Je ne suis ni fatigué ni malade", lance Juncker
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, dont la bonne santé a été mise en doute avec insistance par la presse européenne depuis le vote britannique en faveur d'une sortie de l'UE, a assuré mardi qu'il n'était pas malade.
"Je ne suis ni fatigué ni malade comme l'écrivent les journaux allemands", a lancé Jean-Claude Juncker, âgé de 61 ans, devant le Parlement européen réuni en session extraordinaire à Bruxelles.
La Commission européenne dans le collimateur de la Pologne
La direction de la Commission européenne devrait démissionner car elle n'a pas été en mesure de préserver l'unité de l'Union européenne, après la décision des Britanniques de s'en retirer, a estimé mardi le chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski.
Selon lui, certaines prérogatives de la Commission européenne devraient être transférées au Conseil européen, qui, contrairement à la Commission, dispose d'un mandat démocratique.