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Le gouvernement britannique exclut un second référendum sur le Brexit

Les bâtiment du Parlement au bord de la Tamise à Londres. [Keystone - Tim Ireland]
Les bâtiment du Parlement au bord de la Tamise à Londres. - [Keystone - Tim Ireland]
Le ministre britannique des Affaires européennes a exclu la tenue d'un deuxième référendum sur le Brexit, déclarant dans une interview parue mardi qu'"en démocratie, il fallait respecter les résultats des consultations".

Interrogé sur la sortie de l'Ecosse du Royaume-Uni, David Lidington a aussi déclaré que l'éclatement du pays "serait une tragédie". "La sortie de l'Ecosse pourrait avoir des conséquences économiques graves" et "son adhésion rapide à l'Union européenne" n'est pas garantie.

La Première ministre écossaise "se trompe" aussi en pensant que le parlement écossais dispose d'un droit de veto sur le vote du 23 juin, a encore déclaré David Lidington.

Hausse d'impôts et coupes budgétaires

De son côté, le ministre britannique des Finances George Osborne a prévenu mardi que les impôts devront augmenter et de nouvelles coupes budgétaires devront être mises en oeuvre à la suite du résultat du scrutin.

"Nous devrons forcément assurer la sécurité budgétaire à la population, nous devrons montrer au pays et au monde que le gouvernement peut vivre selon ses moyens", a déclaré le chancelier de l'Echiquier à la BBC.

"Nous sommes entrés dans une longue période d'ajustement au Royaume-Uni. Nous nous adaptons à la vie en dehors de l'UE et ce ne sera pas aussi rose que la vie à l'intérieur de l'UE", a-t-il ajouté.

George Osborne avait annoncé il y a dix jours qu'il ferait voter un collectif budgétaire sous le signe d'une austérité renouvelée si les électeurs votaient en faveur du Brexit. Il avait chiffré à 30 milliards de livres (38,9 milliards de francs au taux de ce mardi) les mesures à prendre en cas de sortie de l'UE.

>> Lire aussi : Premier sommet européen des 27+1 pour tirer les leçons du Brexit

agences/tmun

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Osborne n'est pas candidat à la succession de Cameron

Invité à dire s'il entendait soutenir un candidat particulier à la présidence du parti conservateur, qui sera ensuite appelé à devenir Premier ministre, George Osborne a répondu qu'il n'envisageait pas de soutenir une quelconque candidature dans l'immédiat. Dans une tribune publiée lundi soir, le ministre des Finances a annoncé qu'il ne briguerait pas lui-même la présidence des "Tories".

Par contre, le ministre britannique de la Santé Jeremy Hunt a fait savoir mardi qu'il réfléchissait à présenter sa candidature à la succession de David Cameron. Il s'est dit partisan à un maintien dans l'UE et a écrit dans les colonnes du Daily Telegraph qu'il était favorable à l'organisation d'un nouveau référendum sur le Brexit.