Les déclarations de Ban Ki-moon surviennent après l'annonce par Israël du maintien de ce blocus, malgré un accord de normalisation avec la Turquie qui réclamait sa levée.
Le blocus terrestre, maritime et aérien imposé depuis 10 ans par Israël à la bande de Gaza "étouffe les habitants, détruit l'économie et entrave la reconstruction" de la petite langue de terre côtière ravagée par trois offensives israéliennes depuis 2008, a lancé le Sud-Coréen. Il s'exprimait lors de sa quatrième et dernière visite à Gaza en tant que secrétaire général de l'ONU.
Colère et désespoir
"C'est une punition collective dont les responsables devraient rendre des comptes", a-t-il poursuivi. "Cette situation ne peut pas perdurer, elle alimente la colère et le désespoir, elle augmente le danger d'une escalade des hostilités", a ajouté Ban Ki-moon.
Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait qualifié ce blocus d'"intérêt sécuritaire de haute importance" pour Israël et qu'il ne serait pas "renégocié".
ats/rens