Les candidats avaient jusqu'à jeudi midi pour se déclarer. L'annonce de Boris Johnson est intervenue au moment du délai.
Enumérant les tâches qui attendent le futur chef de gouvernement britannique, Boris Johnson a déclaré avoir "conclu que cette personne ne peut pas être moi".
"Mon rôle sera d'apporter tout le soutien possible à la prochaine administration conservatrice", a-t-il ajouté.
En menant le camp des "Brexiters" à la victoire, Boris Johnson était donné favori, avec la ministre de l'Intérieur Theresa May, pour succéder à David Cameron au 10, Downing Street.
"Trahi" par son allié
Jeudi matin, le ministre britannique de la Justice Michael Gove, un autre des leaders de la campagne en faveur du Brexit, avait annoncé sa candidature surprise pour succéder à David Cameron au poste de Premier ministre. Considéré comme un allié de Boris Johnson, il a toutefois déclaré dans un communiqué ne pas lui faire confiance pour assumer les négociations de la sortie du pays de l'UE.
"A regret, je suis arrivé à la conclusion que Boris ne peut pas assumer le leadership ou construire une équipe pour la tâche qui nous attend", a-t-il souligné.
May, candidate "de consensus"
La ministre britannique de l'Intérieur Theresa May a également annoncé sa candidature en promettant de rassembler les Britanniques, dans une lettre publiée jeudi par le Times. Elle fait figure de candidate de consensus, mais également de favorite.
>> Lire : La ministre britannique Theresa May candidate à la succession de Cameron
Le ministre du Travail Stephen Crabb était jusqu'à mercredi soir le seul à avoir officiellement annoncé qu'il postulait.
Le nom du nouveau Premier ministre britannique doit être connu le 9 septembre après le vote des 150'000 membres du parti conservateur qui doivent eux-mêmes choisir entre deux finalistes dégagés par les députés du parti.
agences/jvia