"D'autres prêtres ont fait l'objet de mesures d'accompagnement particulier", a ajouté le cardinal Philippe Barbarin, précisant que tous les cas sont "connus de l'autorité judiciaire".
Lors d'une réunion avec le clergé lyonnais fin avril, Mgr Barbarin s'était engagé à publier d'ici au 30 juin les conclusions d'un collège d'experts chargés "d'analyser le cas de certains prêtres dont la situation est problématique au regard de leur activité pastorale, de la loi civile ou canonique dans le domaine affectif et sexuel".
Erreurs reconnues
Le cardinal de Lyon a récemment été mis en cause pour ne pas avoir dénoncé des faits de pédophilie, notamment dans le cas d'un curé inculpé fin janvier pour des faits commis sur des scouts il y a 25 ans.
Mgr Barbarin l'a laissé exercer au contact d'enfants jusqu'en août 2015, mais assure n'avoir "jamais couvert le moindre acte de pédophilie".
En avril, il avait néanmoins reconnu "des erreurs dans la gestion et la nomination de certains prêtres" et demandé pardon aux victimes.
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agences/jvia