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Le Pentagone autorise les transgenres à servir ouvertement dans l'armée

La réaction de Sheri Swokowski, colonel transgenre américain à la retraite
La réaction de Sheri Swokowski, colonel transgenre américain à la retraite / L'actu en vidéo / 1 min. / le 2 juillet 2016
Les personnes transgenres pourront servir ouvertement dans l'armée américaine, a annoncé jeudi le Pentagone. "Une décision historique", se réjouit Sheri Swokowski, colonel transgenre à la retraite.

"La décision du Département de la Défense a poussé de nombreuses personnes à revoir leur façon de penser", a souligné le vétéran dans une interview à l'AFP. Son grade de colonel est le plus haut à être détenu par une personne transgenre dans l'armée américaine.

"C'est une nouvelle étape pour nous assurer que nous recrutons et gardons les personnes les plus qualifiées", a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter.

Selon Ashton Carter, les armées d'au moins 18 pays, dont le Royaume-Uni, Israël et l'Australie, ont déjà pris de telles dispositions.

En vigueur d'ici un an

La nouvelle réglementation sera en vigueur d'ici un an, l'accès aux troupes ne peut désormais plus être refusé pour des raisons uniquement liées au genre.

Dès juillet 2017, les personnes transgenres pourront donc s'enrôler, pour autant qu'elles aient les facultés physiques et mentales requises. Le Pentagone couvrira en outre dès octobre prochain les frais médicaux lié à leur statut.

jvia

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Réformes critiquées par les républicains

Cette autorisation fait partie des réformes mises en oeuvre par Ashton Carter dans sa volonté de moderniser l'armée.

L'année dernière, il avait ordonné que tous les rôles militaires, y compris les positions de combat, soient ouverts aux femmes. Il avait également introduit certains changements pour rendre l'armée plus compatible avec la vie de famille.

Ces décisions, et notamment celle sur l'ouverture aux personnes transgenres, a fâché le camp républicain qui accuse l'administration Obama de mettre les militaires en danger. En effet, certains responsables conservateurs estiment que les troupes pourraient "ne pas être prêtes à se déployer pour des raisons médicales".