"Nous vivons et travaillons dans un monde de plus en plus complexe et contraignant où les événements peuvent se produire à une vitesse remarquable - et c'est d'ailleurs le cas - et conserver la capacité de rester calme et réfléchi peut être difficile", a déclaré la reine, qui doit faire preuve d'une stricte impartialité en politique.
La souveraine britannique, qui s'exprimait pour l'ouverture officielle de la cinquième session du Parlement écossais, n'a pas évoqué directement la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne en faveur de laquelle les Britanniques se sont prononcés la semaine dernière.
En Ecosse, où l'électorat a majoritairement voté pour rester au sein de l'UE, des appels se sont fait entendre à la suite de ce résultat pour l'organisation d'un second référendum sur l'indépendance après celui de 2014 où les Écossais ont décidé de rester dans le Royaume-Uni.
Dissensions au sein de la droite et de la gauche
Le Brexit a déclenché une bataille pour la direction du Parti conservateur du Premier ministre David Cameron, qui a fait part de son intention de démissionner, tandis qu'au sein de l'opposition travailliste, son chef de file Jeremy Corbyn, a été accusé d'avoir fait preuve de trop de tiédeur pendant la campagne pour le référendum du 23 juin.
En Ecosse, la Première ministre Nicola Sturgeon s'est engagée à tout faire pur maintenir l'Ecosse au sein de l'UE, y compris en organisant un second référendum sur l'indépendance. En 2014, les Écossais l'ont rejetée à une majorité de 55%, contre 45% qui ont voté pour.
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Reuters/hend