La police cherche notamment à déterminer si les identités diffusées sur les réseaux sociaux sont bien celles des assaillants, a déclaré Masudur Rahman, commissaire adjoint de la police de Dacca, capitale du Bangladesh, ajoutant que les policiers allaient comparer des photos des corps des suspects, interroger les familles et conduire des tests d'ADN.
Parmi les six djihadistes tués, tous étaient Bangladais et cinq figuraient dans les fichiers de la police, ont d'ores et déjà annoncé les autorités qui étudient leurs liens éventuels avec des groupes islamistes internationaux.
Un septième homme, soupçonné d'avoir participé à l'attaque, a été arrêté et est actuellement hospitalisé.
Des attaquants instruits
L'Etat islamique (EI) a diffusé sur Facebook les photos de cinq hommes que l'organisation djihadiste présente comme des assaillants.
"Que les pays des croisés sachent qu'il ne seront pas en sécurité tant que leurs avions tuent des musulmans", a dit l'EI dans un communiqué.
Parmi les djihadistes présumés, certains ont fréquenté une école privée réputée de Dacca et d'autres établissements scolaires réservés à l'élite du pays, affirment les publications diffusée sur Facebook par des proches.
"Une majorité des hommes qui ont attaqué le restaurant ont reçu une très bonne éducation. Certains sont allés dans des écoles prestigieuses. Leurs familles sont relativement aisées", a dit le ministre bangladais de l'Education, Hasanul Haq Inu à la chaîne de télévision indienne NDTV, s'appuyant sur ces témoignages.
reuters/ebz