Jean-Christophe Cambadélis avait annoncé dimanche le report probable, voire la suspension de ce rendez-vous annuel, qui devait se tenir à Nantes le dernier week-end d'août.
Finalement, il propose aux dirigeants socialistes de délocaliser l'université d'été dans cinq ou six villes qui restent à choisir.
Jean-Christophe Cambadélis met en avant le risque de voir, notamment, des opposants au projet de loi de réforme du Code du travail s'inviter à la réunion socialiste.
Dégradations et tirs
Depuis le début de la contestation contre la loi Travail, en février, plusieurs permanences du PS ont fait l'objet de dégradations. Le siège de la fédération de l'Isère a même été visé par des tirs.
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Et, le mois dernier, un collectif réunissant "étudiants", "syndicalistes" et opposants à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a appelé à "rendre impossible cette université d'été".
reuters/pym
Tradition
Depuis 1993, La Rochelle était devenue le point de ralliement des socialistes, qui profitaient de ces grands week-ends de fin d'été pour organiser des meetings et des conciliabules entre ténors à la table des restaurants.
En février, Jean-Christophe Cambadélis avait dit vouloir transférer à Nantes l'édition 2016, la dernière avant la prochaine présidentielle, afin de mieux accueillir les partenaires de la Belle Alliance populaire mise en place pour défendre le bilan du quinquennat Hollande.