Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s'est félicité de l'annonce, estimant qu'elle était le "signe avant-coureur" d'accords de trêves plus ambitieux et plus durables.
L'armée ne précise pas quelles organisations sont concernées par ce "régime de calme", qui couvre la période de trois jours de l'Aïd el Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne du Ramadan.
Les combats se poursuivent
Mercredi, une organisation rebelle a déclaré que le régime et ses alliés avaient lancé l'assaut contre la localité de Maïdaa, située à l'est de Damas.
Selon les médias officiels syriens, l'armée et ses alliés ont repris des quartiers aux "terroristes". Mais le régime qualifie tous les groupes insurgés en lutte contre lui comme "terroristes".
L'OSDH, une ONG proche des rebelles, a signalé des pilonnages dans plusieurs quartiers d'Alep, provenant aussi bien des insurgés que de l'armée syrienne, et a fait état également de raids aériens contre des villes des environs d'Alep.
reuters/grin
L'ASL accepte une pause pour l'Aïd
Les insurgés de l'Armée syrienne libre (ASL) ont annoncé qu'ils acceptaient le principe d'une trêve à l'occasion de la fête de l'Aïd el Fitr, mais ce à condition que le gouvernement syrien la respecte.
"Nous, les groupes révolutionnaires armés de Syrie, saluons tout effort qui aille dans le sens d'un cessez-le-feu permettant que la période de l'Aïd el Fitr soit heureuse. Nous annonçons que nous le respecterons, aussi longtemps que l'autre partie le fera", lit-on dans le communiqué de l'ASL.