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La présidence slovaque de l'UE sera europhile mais critique

Le Premier ministre slovaque Robert Fico aux côtés de Jean-Claude Juncker. [AFP - John Thys]
Le Premier ministre slovaque Robert Fico aux côtés de Jean-Claude Juncker. - [AFP - John Thys]
Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, dont le pays assume la présidence de l'Union européenne, s'est engagé à défendre le projet européen, tout en invitant l'UE à remettre les citoyens au coeur de ses préoccupations.

C'est la condition pour combattre le populisme et l'extrémisme, a estimé le social-démocrate, reconduit en mars à la tête du gouvernement, qui s'est signalé récemment par son opposition à la gestion de la crise migratoire par l'UE.

Faire face aux peurs

"L'Union européenne est un projet fantastique, unique", a-t-il débuté dans un discours mercredi à Strasbourg devant le Parlement européen. Mais le résultat du référendum au Royaume-Uni en faveur du Brexit "est aussi le reflet de l'échec de l'Union européenne à communiquer de façon claire sur la valeur ajoutée qu'elle apporte à ses concitoyens", a-t-il ajouté.

"L'UE doit mieux écouter les voix critiques, devenir plus souple, moins bureaucratique et plus attentive aux diversités intérieures", a encore plaidé Robert Fico, invitant l'Europe à "surmonter ses peurs" face aux crises migratoire, identitaire, sécuritaire et du chômage, ainsi que celle "qui se manifeste par le développement des extrémismes et des nationalismes".

Reuters/jzim

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La présidence tournante de l'Union européenne

Chaque pays de l'Union européenne préside à tour de rôle le Conseil de l'Union européenne pour une période de six mois.

La Slovaquie a repris la présidence du Conseil de l'UE le 1er juillet dernier, succédant aux Pays-Bas.

Ce sera ensuite au tour de Malte, dès le 1er janvier 2017, tandis que la présidence au deuxième semestre est censée être assurée - selon le tournus préétabli - par la Grande-Bretagne.