Les identités de 177 personnes tuées dans l'attaque ayant visé un quartier commerçant de la capitale doivent encore être déterminées, alors que 115 corps ont déjà été remis à leurs familles, a indiqué la ministre de la Santé Adila Hammoud.
Cet acte revendiqué par les djihadistes de l'Etat islamique est le plus meurtrier pour la capitale irakienne depuis l'invasion américaine, en 2003.
Le camion piégé a été mis à feu dans une rue commerçante de Karrada, quartier majoritairement chiite du centre de Bagdad. Le précédent bilan, annoncé mardi, était de 250 morts.
Des checkpoints "inutiles"
Le véhicule venait de la province de Diyala, au nord de la capitale, ce qui signifie qu'il est parvenu à franchir sans encombre les checkpoints de sécurité lors de son trajet, a relevé mardi le ministre irakien de l'Intérieur, Mohammed Al-Ghabbane, pour qui cela démontre que les points de contrôles disséminés à travers la ville pour la sécuriser sont "absolument inutiles".
Fort de ce constat et à la colère des Irakiens face à l'impuissance de leur gouvernement à assurer leur sécurité, Mohammed Al-Ghabbane a présenté sa démission au Premier ministre.
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agences/jgal