"Le suspect a dit qu'il en voulait aux Blancs, qu'il voulait tuer des Blancs, en particulier des policiers blancs", a déclaré David Brown. Ce tireur, retranché dans un bâtiment de la ville, a été tué par les forces d'élite grâce à un robot télécommandé porteur d'une bombe, a indiqué le chef policier.
La "fracture" entre policiers et citoyens doit cesser, a réclamé David Brown. "Il n'y a pas de mots pour décrire l'atrocité qui a touché notre ville", a-t-il ajouté.
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Des "attaques méprisables"
Le président américain a dénoncé vendredi la fusillade de Dallas, où cinq policiers ont été tués, qualifiant les faits "d'attaques haineuses, calculées et méprisables".
Barack Obama a reconnu au cours d'une conférence de presse à Varsovie, où il doit participer à un sommet de l'OTAN, que tous les faits n'étaient pas connus, tout en ajoutant qu'il n'y avait "pas de justification possible pour ce genre d'attaque".
agences/jgal
Meetings de campagne annulés après la fusillade
Les deux candidats à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton et Donald Trump ont annulé vendredi matin leurs meetings de campagne après la tragédie de Dallas.
Hillary Clinton devait se rendre en Pennsylvanie avec le vice-président Joe Biden. "En raison des événements tragiques à Dallas, l'événement (...) avec le vice-président Biden est ajourné", a précisé son équipe de campagne.
Du côté de Donald Trump, il a également été annoncé l'annulation de son déplacement prévu à Miami, "en raison des événements tragiques de Dallas".