La police de la ville l'a identifié comme un ancien soldat noir vivant dans la banlieue de Dallas.
"A ce stade, il semble qu'il y ait eu un seul tireur, sans lien connu ou inspiration d'aucun groupe terroriste international", a déclaré le ministre à la sécurité intérieure Jeh Johnson, au lendemain du massacre de cinq policiers à Dallas.
La police de Dallas avait initialement évoqué jeudi soir "deux snipers opérant depuis des positions en hauteur". Elle n'a toutefois plus mentionné cette hypothèse vendredi.
Ancien soldat
L'homme était réserviste de l'armée de terre américaine et avait été envoyé en Afghanistan entre 2013 et 2014. La police a retrouvé à son domicile un véritable arsenal: du matériel servant à fabriquer des bombes, des gilets pare-balles, des fusils et des munitions.
Le suspect a été tué par la police tôt vendredi après de vaines négociations, alors qu'il était retranché dans un garage. La police a fait exploser une bombe à l'aide d'un robot télécommandé.
agences/br
Soutien d'organisations de défense des Noirs
Sur la photo que l'homme a publié sur Facebook, on le voit vêtu d'une tunique colorée de style africain, poing serré en l'air, rappelant le geste devenu symbole des luttes d'émancipation des Noirs aux Etats-Unis dans la deuxième moitié du siècle dernier et popularisé par Nelson Mandela.
La photo est prise devant le drapeau panafricain rouge, noir et vert qui était souvent porté comme symbole de ces mouvements dans les années 60 en Amérique.
Débat suspendu
La fusillade qui a coûté la vie jeudi soir à cinq policiers de Dallas a entraîné la suspension du débat parlementaire sur le contrôle des ventes d'armes au Congrès. A la Chambre des représentants, trois projets sont en concurrence depuis le massacre commis le 12 juin dans une boîte gay d'Orlando.
"Nous devons faire une pause, ici. Pour la réflexion, pour penser, pour prier, pour la justice, pour l'action. Il faut aussi laisser les plaies se refermer un peu", a déclaré Paul Ryan, président de la Chambre, s'adressant aux élus.