Barack Obama effectuait dimanche une visite en Espagne, un séjour écourté après la tuerie de policiers de Dallas. Une décision rare, signe de la gravité des tensions sur place, où des manifestants ont encore pris à partie des policiers et où les forces de l'ordre ont dû procéder à plus de 200 interpellations dans la nuit de samedi à dimanche.
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Un total de 21 agents ont été blessés dans la nuit de samedi à dimanche quand une manifestation a dégénéré, les participants jetant des pierres et refusant d'évacuer un axe routier.
Troisième victime
Les manifestants rassemblés samedi soir voulaient rendre hommage aux Noirs abattus par des policiers, après deux décès emblématiques, en Louisiane et dans le Minnesota.
Mais un nouvel incident s'est produit samedi à Houston (Texas): un homme noir a été touché par des tirs policiers et a succombé à ses blessures, a-t-on appris dimanche. L'homme portait une arme de poing qu'il a refusé de lâcher, a assuré la police citée par la presse.
Brexit et crise migratoire discutée
Le président américain avait été reçu dimanche en milieu de journée par le chef du gouvernement conservateur sortant Mariano Rajoy, qui l'a remercié d'avoir maintenu sa visite en Espagne.
Les deux hommes se sont entretenus du Brexit, de la crise des réfugiés et de la situation politique en Espagne, qui est incapable de se trouver un nouveau gouvernement depuis plus de 200 jours.
Après son entretien avec Mariano Rajoy, Barack Obama a longuement renouvelé ses appels au calme devant la presse.
afp/sbad