L'annonce, vendredi, de la nomination de l'ancien commissaire européen José Manuel Barroso à la présidence de Goldman Sachs a suscité de nombreuses réprobations.
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Celui qui a occupé la présidence de la Commission européenne de 2004 à 2014 connaît parfaitement les rouages de l'UE et des instances dirigeantes des États membres, son carnet d'adresses ainsi que son expérience valent de l'or.
Pour de nombreux commentateurs, l'embauche du Portugais par la banque d'affaires américaine à la réputation sulfureuse relève du conflit d'intérêts et discrédite a posteriori sa gestion de la crise financière européenne.
La Commission européenne, elle, n'en fait pas la même interprétation et a donné son aval à cette reconversion, se bornant à rappeler que son ancien président était soumis au secret de fonction.
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