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Cessez-le-feu ordonné par les deux camps opposés au Soudan du Sud

Au moins 3000 personnes ont fui Juba depuis la reprise de violents combats jeudi. [Beatrice Mategwa/UNMISS via AP]
Cessez-le-feu ordonné par les deux camps opposés au Soudan du Sud / Le Journal du matin / 2 min. / le 12 juillet 2016
Le président sud-soudanais Salva Kiir et son vice-président et grand rival politique Riek Machar ont chacun ordonné lundi à leurs troupes de cesser le feu. Ces déclarations interviennent après quatre jours de violents combats.

"Tous les commandants des forces ont pour consigne de cesser les hostilités et de se soumettre aux ordres, de contrôler leurs troupes", a dit le porte-parole de la présidence. Il a précisé que Kiir et Machar s'étaient parlé au téléphone lundi dans la matinée.

"Le président a déclaré un cessez-le-feu unilatéral. Je veux rendre la pareille en déclarant un cessez-le-feu unilatéral", a déclaré par la suite Riek Machar à la radio.

Il a aussi ajouté qu'il avait enjoint à ses troupes de cesser le feu à 20h00 (19h00 en Suisse), deux heures après l'heure de trêve fixée par Salva Kiir.

Au moins 300 morts

La journée de lundi a été l'une des plus violentes depuis la reprise des combats, jeudi dernier dans la capitale, peu avant la célébration du cinquième anniversaire de l'indépendance le 9 juillet.

Depuis vendredi, les combats auraient fait près de 300 morts, dont des civils, selon des sources locales. Mais ce bilan est très certainement en deçà de la réalité.

ats/sbad

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Embargo sur les armes demandé par l'ONU

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exhorté le Conseil de sécurité à imposer au Soudan du Sud un embargo sur les armes et à imposer des sanctions contre les dirigeants et les chefs militaires qui empêchent la mise en oeuvre de l'accord de paix.

A Genève, le rapporteur spécial de l'ONU sur les déplacés internes, Chaloka Beyani, a condamné les récentes attaques contre les déplacés et les civils. Il a aussi demandé la fin immédiate des attaques contre la Mission de l'ONU au Soudan du Sud (MINUSS), qu'il a remerciée d'avoir accueilli des civils.