"Tous les commandants des forces ont pour consigne de cesser les hostilités et de se soumettre aux ordres, de contrôler leurs troupes", a dit le porte-parole de la présidence. Il a précisé que Kiir et Machar s'étaient parlé au téléphone lundi dans la matinée.
"Le président a déclaré un cessez-le-feu unilatéral. Je veux rendre la pareille en déclarant un cessez-le-feu unilatéral", a déclaré par la suite Riek Machar à la radio.
Il a aussi ajouté qu'il avait enjoint à ses troupes de cesser le feu à 20h00 (19h00 en Suisse), deux heures après l'heure de trêve fixée par Salva Kiir.
Au moins 300 morts
La journée de lundi a été l'une des plus violentes depuis la reprise des combats, jeudi dernier dans la capitale, peu avant la célébration du cinquième anniversaire de l'indépendance le 9 juillet.
Depuis vendredi, les combats auraient fait près de 300 morts, dont des civils, selon des sources locales. Mais ce bilan est très certainement en deçà de la réalité.
ats/sbad
Embargo sur les armes demandé par l'ONU
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exhorté le Conseil de sécurité à imposer au Soudan du Sud un embargo sur les armes et à imposer des sanctions contre les dirigeants et les chefs militaires qui empêchent la mise en oeuvre de l'accord de paix.
A Genève, le rapporteur spécial de l'ONU sur les déplacés internes, Chaloka Beyani, a condamné les récentes attaques contre les déplacés et les civils. Il a aussi demandé la fin immédiate des attaques contre la Mission de l'ONU au Soudan du Sud (MINUSS), qu'il a remerciée d'avoir accueilli des civils.