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Trente-sept espèces invasives listées par la Commission européenne

Le ragondin fait partie de la liste des 37 espèces jugées invasives par la Commission européenne. [Keystone - Georgios Kefalas]
Le ragondin fait partie de la liste des 37 espèces jugées invasives par la Commission européenne. - [Keystone - Georgios Kefalas]
Dans l'espoir de les éradiquer ou au moins de contrôler leur développement, la Commission européenne (CE) a publié mercredi une première liste de 37 espèces considérées comme invasives sur son territoire.

Sur cette liste des espèces exotiques invasives se croisent le ragondin venu d'Amérique du Sud qui prolifère en Allemagne, la grenouille-taureau, la tortue de Floride et l'écureuil gris des Etats-Unis, ou encore le frelon asiatique. Moins courant mais tout aussi problématique, le corbeau familier (ou corneille de l'Inde) arrivé du sous-continent indien.

Parmi les plantes, l'exécutif européen a recensé la jacinthe d'eau, le baccharis halimifolia, appelé séneçon en arbre, ou encore l'élodée crépue qui pullule dans les étangs du sud-ouest de la France.

13 milliards de francs par an

"Nous agissons pour pallier un problème qui ne peut pas être ignoré, car cela nous coûte plus de 12 milliards d'euros par an (environ 13 milliards de francs)", a soutenu le commissaire européen à l'Environnement Karmenu Vella.

Les coûts induits se traduisent en soins de santé, en perte de récoltes ou de stock de poissons, en dégâts sur des infrastructures, sur la navigabilité des cours d'eau ou même sur d'autres espèces protégées.

ats/sey

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Pas de conséquences immédiates pour les particuliers

Conséquence immédiate de la liste de 37 espèces considérées comme invasive publiée par la Commission européenne, les espèces ne peuvent plus être conservées, transportées, reproduites ou relâchées intentionnellement.

Les particuliers peuvent attendre le décès de leur animal préféré si celui-ci se trouve sur la liste des 37, sous réserve de ne pas encourager leur reproduction. Les vendeurs auront de leur côté deux ans pour écouler leurs stocks.

Les Etats membres pourront capturer ces animaux et les enfermer dans des zoos jusqu'à la fin naturelle de leur vie.