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L'OTAN et la Russie discutent mais ne parviennent à aucune entente

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg estime que les actions russes en Ukraine ont sapé la sécurité dans la zone euro-atlantique [Reuters - Francois Lenoir]
Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg estime que les actions russes en Ukraine ont sapé la sécurité dans la zone euro-atlantique - [Reuters - Francois Lenoir]
L'OTAN et la Russie ont tenté, sans succès, de reprendre langue mercredi pour la première fois depuis le sommet de Varsovie qui a entériné le déploiement de 4000 soldats à l'Est en réponse à la crise en Ukraine.

"Il n'y a pas eu de convergence de vues aujourd'hui", a reconnu le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, après presque trois heures d'échanges entre les ambassadeurs des 28 pays de l'Alliance et leur homologue russe Alexandre Grouchko.

"Nous avons eu une discussion ouverte, franche, et l'atmosphère était bonne, mais nous n'étions pas d'accord", a constaté Jens Stoltenberg, saluant malgré tout "une occasion importante de clarifier nos positions respectives".

Renouer le dialogue

Le conflit en Ukraine, qui a envenimé les relations entre l'OTAN et la Russie comme jamais de la fin depuis  la Guerre froide, reste la principale pomme de discorde. "Les actions de la Russie en Ukraine ont sapé la sécurité dans la zone euro-atlantique", a affirmé le secrétaire général.

Certains pays de l'Alliance, dont la France et l'Allemagne, insistent depuis des mois pour que l'OTAN, sans renier sa fermeté, tente de renouer le dialogue, notamment pour éviter une escalade en cas d'incidents.

ats/sey

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Quatre bataillons déployés en Ukraine

Durant le sommet à Varsovie, les dirigeants de l'OTAN ont entériné une nouvelle montée en puissance militaire à l'Est, avec le feu vert donné au déploiement de quatre bataillons multinationaux dans les trois pays baltes et en Pologne à partir de 2017.

Encadrés par les Etats-Unis, le Canada, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ces bataillons devraient compter entre 600 et 1000 hommes chacun.

Leur déploiement près de la frontière russe a suscité le courroux de Vladimir Poutine, qui a accusé fin juin l'OTAN de vouloir entraîner son pays dans une course aux armements "frénétique" et de rompre "l'équilibre militaire" en vigueur en Europe depuis la chute de l'URSS, fin 1991.