Au total 55 avions, 20 hélicoptères et 212 véhicules et blindés ont survolé ou descendu les Champs à Paris.
Quelques mois après les attentats de Paris et de Bruxelles, plus de 11'500 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour sécuriser les festivités. Des points de fouilles avaient été installés aux abords des Champs-Elysées et les poubelles étaient remplies de bouteilles d'eau et parapluies interdits.
Australiens et Néo-Zélandais à l'honneur
Clou du "spectacle", six guerriers maoris de Nouvelle-Zélande ont foulé la célèbre avenue parisienne en tenue traditionnelle, torse et pieds nus malgré des températures plus que fraîches pour la saison, brandissant des lances, le visage grimé.
Les Australiens et les Néo-Zélandais étaient à l'honneur cette année, en hommage à leur participation à la bataille de la Somme en 1916.
Le président François Hollande a assisté au défilé, au côté du Premier ministre néo-zélandais John Key, et du secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères John Kerry.
Etat d'urgence levé le 26 juillet
Après le défilé, le chef d'Etat français a confirmé la levée le 26 juillet prochain de l'état d'urgence instauré il y a huit mois en France. Il s'exprimait dans le cadre de la traditionnelle interview télévisée du 14 juillet.
Instauré après les attentats du 13 novembre dernier qui ont fait 130 morts à Paris et en Seine-Saint-Denis, l'état d'urgence "ne peut pas être prolongé éternellement", a déclaré le président sur TF1 et France 2.
Prolongé deux fois, le régime a fait l'objet de nombreuses critiques et a vécu quelques évolutions. Il prendra fin avec l'arrivée du Tour de France cycliste.
Hollande défend sa gestion du budget de l'Elysée
François Hollande s'est par ailleurs défendu d'engager des dépenses inconsidérées à l'Elysée, à la suite de la polémique sur le salaire élevé de son coiffeur. Il a rappelé avoir réduit les dépenses et les effectifs du palais présidentiel.
Le chef d'Etat a également confirmé son diagnostic d'une situation meilleure en France et estimé avoir fait les bons choix économiques au cours de son quinquennat finissant.
Pour la dernière interview du 14 juillet de son mandat, le président a évoqué la possibilité de nouvelles baisses d'impôts à condition que le redressement du pays, troublé par le "Brexit", se confirme.
agences/mo/tmun
Macron appelé à "respecter les règles"
Le président français François Hollande a menacé jeudi d'évincer son turbulent ministre de l'Economie Emmanuel Macron du gouvernement s'il ne respectait pas la "solidarité" gouvernementale et la nécessité de "servir jusqu'au bout" sans "démarche personnelle et encore moins présidentielle".
"Respecter ces règles c'est rester au gouvernement, ne pas les respecter, c'est ne pas y rester", a lancé le chef de l'Etat lors de son interview télévisée.