Un camion fonce sur la foule à Nice, faisant au moins 80 morts
Un conducteur a foncé avec un camion sur la foule et tiré des coups de feu à Nice lors du feu d'artifice du 14 Juillet jeudi peu avant 23h00. Le dernier bilan évoque au moins 80 morts. Le chauffeur a été abattu. En réaction, François Hollande a prolongé de 3 mois l'état d'urgence.
La camion a foncé sur la foule sur la Promenade des Anglais à Nice "sur une longue distance, ce qui explique le bilan extrêmement lourd", a expliqué le sous-préfet des Alpes-Maritimes. Selon le parquet, les victimes ont été fauchées sur une distance de 2 kilomètres.
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Le dernier bilan en date fait état d'au moins 80 morts, dont plusieurs enfants. De nombreux blessés sont aussi en urgence absolue. Peu auparavant, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) Christian Estrosi avait parlé du "pire drame de l'histoire de Nice".
Chauffeur du camion identifié
Sur BFM TV, Christian Estrosi a par ailleurs indiqué que le camion était chargé d'armes et de grenades. L'ancien maire de Nice a ajouté que le conducteur, abattu par les forces de l'ordre, avait également tiré sur la foule. Plus tôt, il avait appelé les Niçois à rester cloîtrés chez eux.
Selon ITélé et Nice-Matin, le conducteur du camion a été identifié. Il s'agirait d'un Niçois d'origine tunisienne âgé de 31 ans. ITélé affirme que le suspect était connu des services de police, pour des actes de délinquance. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.
L'état d'urgence prolongé par François Hollande
Le président français François Hollande, qui se trouvait à Avignon (sud-est de la France), est rentré à Paris dans la nuit pour assister à une cellule de crise mise en place au ministère de l'Intérieur.
Dans une allocution télévisée depuis l'Elysée, il a dénoncé "le caractère terroriste de l'attaque". Le chef de l'Etat a aussi annoncé plusieurs mesures: une prolongation de trois mois de l'état d'urgence (qui devait initialement s'achever le 26 juillet), le maintien de l'opération Sentinelle et le recours à la réserve opérationnelle (toute personne ayant été une fois gendarme ou policier). Par ailleurs, l'action va être renforcée en Syrie et en Irak.
La France est affligée par cette nouvelle tragédie, horrifiée (...). Mais elle sera toujours plus forte que les fanatiques qui veulent la tuer.
Réactions dans le monde
Les réactions ne se sont pas fait attendre dans le monde. Barack Obama a condamné "ce qui semble être une horrible attaque terroriste", ordonnant à son équipe de donner toute l'aide nécessaire aux enquêteurs français.
"Nos pensées sont avec tous ceux qui sont affectés par ce terrible incident qui s'est produit un jour de fête nationale", a pour sa part déclaré un porte-parole de la nouvelle Première ministre britannique Theresa May.
Le Premier ministre Justin Trudeau a lui aussi réagi. "Les Canadiens sont bouleversés par l'attentat de ce soir à Nice. Notre sympathie va aux victimes et notre solidarité, au peuple français", a-t-il écrit sur Twitter.
Le DFAE suit la situation
De son côté, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a indiqué être en contact avec les autorités françaises. Des vérifications sont en cours pour savoir si des ressortissants suisses se trouvent parmi les victimes.
gax/dk avec agences
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