"La commission a commencé à écouter les enregistrements du Cockpit Voice Recorder (CVR) avant l'accident et l'existence d'un 'feu' est mentionnée. (...) Il est néanmoins encore trop tôt pour déterminer la raison ou l'endroit où le feu s'est déclaré", expliquent les enquêteurs dans un communiqué.
Ces nouvelles informations pourraient conforter l'hypothèse d'une défaillance technique pour expliquer le crash, après que l'Egypte a initialement évoqué la possibilité d'un attentat.
Les 66 passagers disparus
Les enquêteurs avaient déjà indiqué fin juin que l'analyse de l'autre "boîte noire", celle contenant les données de vol, avait montré que des alertes signalant de la fumée à bord s'étaient déclenchées avant le crash en mer de l'Airbus A320.
Le vol MS804 reliant Paris au Caire le 19 mai s'est abîmé entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radar pour des raisons indéterminées, tuant les 66 personnes à bord, dont 40 Egyptiens et 15 Français.
agences/kg